La pandémie a radicalement modifié le tissu urbain des villes de tout le pays. Leurs centres se sont vidés, leurs commerces ont fermé et leur marché immobilier a explosé à une vitesse fulgurante. Résultat : les loyers ont bondi, les parcs ont été pris d’assaut, les rues ont été réaménagées pour accueillir cyclistes et piétons, chacun évitant si possible les transports en commun. L’écart s’est aussi creusé entre nantis et démunis. Et les municipalités ont peiné à financer leurs services essentiels, tributaires d’arrangements fiscaux fédéraux et provinciaux.

Tandis que les villes planifient leur réouverture et que la vie urbaine reprend ses droits, nos décideurs et nos urbanistes font face à des enjeux majeurs : À quoi devront ressembler les villes de l’après-pandémie ? Comment assurer la résilience économique des villes de toutes dimensions ? Comment les gérer au profit de tous les citadins, et non seulement des mieux nantis ? Comment maintenir leur abordabilité quand la surenchère immobilière s’étend désormais aux villes moyennes ? Enfin, comment préserver la mixité culturelle qui assure leur dynamisme et leur singularité ?

Des experts d’un éventail de secteurs explorent dans ce dossier comment les villes peuvent et doivent se réinventer.

Ce dossier a notamment bénéficié de l’appui de l’Institut urbain du Canada.

Parallèlement à ce dossier, l’Institut urbain du Canada a organisé, le 10 juin 2021, une conférence dans le cadre de ses CityTalk Canada, intitulée « Are we ready for a revolution? Creating a new future for our downtowns ».

Les panélistes étaient Martine August, professeure adjointe en planification à l’Université de Waterloo, Alkarim Devani, cofondateur de RNDSQR, et cofondateur et directeur de la stratégie à CHROMA (Calgary), Ken Greenberg, directeur de Greenberg Consultants Inc. (Toronto), et Michel Lauzon, président et chef de la direction du LAAB Collective (Montreal). Mary W. Rowe a agi comme modératrice.

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